mardi 27 avril 2010

1000 Bosses 2010


Je me suis inscrit à la 1000 bosses, le samedi, la veille de la course sur le 85 km chrono. La météo annonçait du très beau temps, on a été servi. C’est agréable d’habiter à 20 mn du départ. Une fois sur le site de départ, je croise les membres du TAC engagés sur le 135, Loic, Olivier, Xavier. Vers 8h30, on reconnaît ensemble les premiers km du départ. Puis je vais me placer dans le sas des 85 km. Cette année j’ai la chance de partir en tête de peloton. C’est vraiment super agréable. Connaissant mon niveau cycliste, je ne suis pas là pour jouer les première places. Au vu du profil et du dénivelé, finir dans le deuxième tiers de classement serait très bien.


Ce n’est pas tous les jours qu’on squatte la première ligne d’un départ de cylo. Alors tant qu’à être devant au départ autant en profiter et mettre un peu d’ambiance. En effet , juste après le départ dans la montée en direction du Quincieux, je passe en tête et prends le large 100 m devant le peloton. J’attaque la côte de Sainte Concorce en tête. A mi pente je relâche et je me fais engloutir par le peloton. A l’asphyxie, mal échauffé, je perds 100 places jusqu’au sommet de la Croix du Ban. Il me faudra bien 30 km pour récupérer de ma « fanfaronnade ».
Je passe la Croix du Ban en essayant de rester dans de bonnes roues car la tentation est grande de lâcher prise suite à mon accélération brutale 5 km plus tôt. On bascule, et pas très lucide, j’assure la descente. Je me fais doubler. Comme il se dit dans le milieu moto, avant de gagner une course faut la finir, tâchons donc déjà de finir celle-ci. Maintenant, c’est une certitude : je suis piètre descendeur. Malgré tout, dans les virages entre Chevinay et le début de l’ascension du col de la Luère, je devine la tête de course avec la voiture ouvreuse (dont j’ai encore l’image du coffre en tête :p). Ca me redonne de l’élan, me disant que finalement je ne suis pas complètement largué. Pas très bien, sûrement trop mangé au petit déjeuner, je décide de monter le col de la Luère à mon rythme. Après tout, ce parcours de la 1000 bosses n’est vraiment pas du tout tracé pour moi. Je me fais un peu violence pour ne pas me faire distancer par les personnes autour de moi. Certains retardataires du 135 km « bouchonnent ». Ces personnes qui ont bien raison de prendre leur temps vu le paysage magnifique provoquent des cassures et donc des accélérations pour « boucher les trous ». Je pense que j’ai battu mon record dans l’ascension de la Luère n’étant quasi jamais descendu en dessous des 16km/h. Ce qui est un exploit pour moi. Je me calle sur le rythme du dossard #1421. En file indienne, très étirés, on atteint le sommet vers Saint-Bonnet-Le-Froid dans un groupe d’une vingtaine de cyclistes. Sur le plat, ça relance fort et je ne suis pas décidé à les laisser filer sans moi. La première petite descente fait du bien avant de reprendre la courte, mais difficile ascension entre le col de Malval et Yzeron. J’effectue la montée du col de Malval toujours calé dans les roues du #1421. On double pas mal de monde. Les groupes explosent, c’est très éparpillé. Au sommet je fais l’effort de rentrer sur le groupe devant composé de la première féminine, Maureen Guichardot. Maureen est habillée de pied en cap par SCOTT, monture comprise. Sur les crêtes, son « garde du corps » qui joue l’équipier, cherche des alliés et me demande de prendre des relais. Dans la descente sur Yzeron, je reste dans les roues de « Miss Scott » et son équipier. Une fois à Yzeron, on attaque le col des Brosses en direction de Duerne. Les jambes commencent à revenir. L’accélération du départ est digérée. La famille Martin est sur le bord de la route pour nous redonner le moral. Le paysage à cet endroit est superbe. J’ai perdu mon métronome, dossard #1421, tout le monde monte à son rythme. Là encore il y a beaucoup d’espace entre les cyclistes. Néanmoins je reprends un groupe au sommet du col des Brosses. Dans la descente tout le monde se regroupe. Nous ne sommes maintenant pas loin d’une grosse trentaine à descendre « bille en tête » sur Duerne puis Sainte-Foy-l’Argentière.
 Dans la descente de Sainte-Foy-lArgentière très rapide (78 km/h à mon compteur) je repense à mon pneu arrière usé à la corde découvert 2mn avant le départ.  (Pas serieux)
Cela me paralysera un peu dans les virages serrés. Le chaperon de « Miss SCOTT » prend toute la largeur de la route faisant fi des possibles véhicules en sens inverse. Une fois la descente avalée, je me replace aux avant postes. Je reste dans la roue du premier du groupe pour rejoindre le village de Montromant au pied du col de la Croix de Part. Je ne suis vraiment pas au mieux. La personne devant moi me demande de prendre des relais mais je suis à la rupture. A la vue d’un groupe pas très loin devant, deux personnes nous déboitent par la droite et accélèrent pour tenter de faire la jonction. Au profit d’une descente je prends les roues et on rejoint le groupe. Je me retourne et surprise : nous sommes que quatre à avoir fait la jonction. Mon ancien groupe est toujours distant de 500 m. Je pense pouvoir me refaire un peu la fraise dans ce groupe mais le col de la Croix de Part débute.
Au pied du col, le rythme s’accélère. Nous sommes une dizaine en file indienne. Une personne du team Scott Vélo 101 ouvre la marche. Je suis bon dernier. Je serre les dents bien décidé à ne pas me laisser distancer par le groupe que je viens d’intégrer au prix d’un sérieux effort. Durant l’ascension, tous les km je descends une dent pour relancer en danseuse et recoller à la personne qui me précède. Deux Jurassiens sont dans mon groupe, une personne de Saint Claude et une personne du VTT Orgelet. J’ai déjà roulé à la Bisou avec la personne de Saint Claude. Je le reconnais, enfin je crois. La personne d’Orgelet a un beau cuissard bleu marqué Jura. Limite je suis jaloux. Une pancarte annonce sommet à 3km. Je ne suis pas bien du tout. Deux personnes lâchent prise et décident de finir à leur rythme. Je regarde mon compteur tous les 200m. Je vois poindre la pancarte sommet à 1km. A la vue du sommet le tempo ralentit et je souffle un peu. Pas mal d’accompagnateurs sont placés au sommet pour ravitailler leurs coureurs. Quelques bidons volent. Les deux Jurassiens seront ravitaillés et encouragés… en Jurassiens comme il se doit. Course de ski quand tu nous tiens.

La descente qui suit sur Yzeron est courte… trop courte. Tout de suite on enchaîne avec le col de Malval. On reprend un groupe. Plus très lucide, il me faut bien 1 mn pour reconnaître Bruce. Pensant à une défaillance de sa part, je lui demande s’il veut un gel ou un ravitaillement. Je lui propose un gel mais en fait j’en ai plus, c’est malin….Bravo. Finalement, le col de Malval se passe bien mieux que je ne le pensais. Il n’y avait pas trop de vent. Je relance difficilement au sommet pour aller chercher trois échappées. Je fais le boulot sur la route des crêtes jusqu’au sommet du col de la Luère. Bruce est dans ma roue. Je ne voulais surtout pas que l’on gâche tout l’effort fourni dans le col de la Croix de Part pour voir revenir sur nous mon ancien groupe. Je n’aime pas trop la descente du col de la Luère côté Chevinay. Le revêtement ne me donne vraiment pas du tout confiance alternant bitume rugueux imitant le gravillon et parties très lisses fondues au soleil. Debout sur les freins à chaque virage dans la descente, je me fais passer par le membre du Team Scott Vélo 101 qui imprimait un bon tempo dans la Croix de Part. Lui par contre est très décontracté car il lâche son guidon et se ravitaille des deux mains alors que moi je suis tout crispé.
La route par Chevinay est un bonheur, on met du braquet. Mais l’ascension finale redoutée de tous pointe son nez. Nous voilà au pied de la Croix du Ban. 100 m d’ascension et je suis pris d’une crampe dans chaque jambe prêt à poser le pied. J’essaie de mouliner au maximum mais ca grimpe tellement que je suis bien obligé de forcer un peu. Je suis complètement détaché de mon groupe. J’ai vraiment du mal à gérer la douleur. Je suis cloué sur place, paralysé. Je me pose encore la question si je ne vais pas descendre du vélo. Finalement, ça s’arrange, la douleur se fait moins forte. Bruce ne m’a pas doublé. J’apprendrai à l’arrivée qu’il a été pris de crampes aussi. Cette ascension à 10 km du but est vraiment le juge de paix. On est tous arcboutés sur nos vélos. Je double quelques personnes encore plus entamées que moi. Je pense que mon groupe à dû me prendre 2-3 mn dans cette ascension. Connaissant la fin de parcours tout en descente jusqu'à l’arrivée, je sais que je ne les reverrai plus. Je bascule à la Croix du Ban, heureux d’en finir. Je ferme mon maillot et maintenant la descente … quelle descente… Le passage dans le village Pollionnay frôlait une bonne piste noire de ski alpin. Dénivelé, trou, bosse, c’était incroyable. A un moment, j’ai pensé décoller sur une bosse. J’ai cru casser mon vélo au moins à deux reprises dans des nids de poules. Enfin j’entrevois le panneau arrivée à 1 km. Je me retourne, il y a une personne 300 m derrière moi. Le plat montant pour atteindre Grezieu fait chauffer les jambes une dernière fois. Je finirai 72 ème en 2h43. Je suis finalement assez content. Par contre je n’ai vu aucun stand de ravitaillement. Contrairement à la Bisou où les bénévoles nous tendaient des bouteilles, là je n’ai vu personne. Ce fut une belle matinée de cyclisme.
On discute avec les stars du TAC qui finissent le 135 km dans un temps canon. Bravo.



Voici les photos :

lundi 26 avril 2010

Les 3 cols, en une sur Vélo 101

Sur vélo101, François parle de la cyclosportive Les 3cols qui me tient à coeur.


mercredi 21 avril 2010

L'actu à mi-Avril

On commence rapidement par ce petit soucis de genoux gauche qui tendrait à me pourrir un peu la vie avec une fissure du cartilage rotulien. Apparemment mon activité cycliste ferait que ma rotule frotte trop sur mon fémur d'où cette usure et cette douleur. Si certains partagent le même problème je suis ouvert pour que l'on échange sur le sujet.




Ce weekend (25/04/2010) c'est là 1000 bosses. Il faut lâcher pas loin de 35 euros pour s'inscrire sur le 85km. Après force est de constater que c'est la manifestation "bling bling" dans le milieu cyclosportif en ce début de saison. On aime ou on aime pas. Je serai surement au départ du 85km.


Niveau entrainement j'essaie de venir bosser en vélo quelques fois par semaine. Je travaille "explosivité" en faisant quelques pancartes sur le retour.





Le weekend passé fut tranquille sans compétition avec une petite sortie de 75 km dans les Monts d'or. Un parcours superbe (sauf les quais de saône direction Anse) sous une météo excellente.



mercredi 14 avril 2010

Le tour en 62

un film sympa sur le tour en 1962

Première partie


Deuxième Partie

dimanche 11 avril 2010

2010-04-11 La bisou

La Bisou est devenue un incontournable en ce début d’avril. Un parcours sélectif mais surtout splendide. Cette année innovation, le départ a changé de sens : on part direction centre ville. Plus de 1000 cyclistes lancés « plein pot » sur les grands axes direction Bourg. Ca va vite, ca freine, ça relance, ça crie. Bref, le grand classique des départs de cyclosportives. L’an passé, je m’étais un peu laissé endormir au départ, jouant la sécurité. Cette année, pas forcement très bien placé dans le sas de départ, j’ai décidé de remonter le peloton un maximum avant la première difficulté. La stratégie du « Ca passe ou Ca casse ». Car faire un départ canon quand on a signé pour 4h30 de vélo, ce n’est pas forcement très judicieux.

Ca frotte, les ronds points sont pris dans les deux sens. Il faut rester très vigilant. Au dixième kilomètre, Henry.P me double en me demandant si je suis chaud :). Croiser Henry 10km après un départ, c’est rare mais en plus se faire doubler ca tient de l’exploit. Je me dis que je vais le suivre un moment. Lui aussi semble faire sa transhumance vers le haut de la meute. Je suis Henry quelques km mais les premiers petits talus dans les villages nous séparent. Bizarre:)

Marrant, je croise des gars que l’on retrouve sur le petits « virvir » du dimanche après midi FSGT/UFOLEP. Aux 20 ieme kilomètre, un gars habillé de pied en cap (monture comprise) au couleur de Ag2r la Mondiale semble faire sa petite sortie cyclotouriste du dimanche matin. Il se fait appeler Maxime B. Ni une ni deux, je le double. Ce n’est pas tous les jours qu’on double un pro. C’est bon on peut replier, l’objectif est atteint. Pas tout à fait, au loin un groupe s’échappe derrière la voiture ouvreuse. J’espère que Henry en fait parti.

Au trentième on recolle au peloton de tête. On attaque les S de Treffort et je ne suis pas si mal. Je croise « Mr Chaussette » de l’ECPG (#134). Je lui dis « Ah on retrouve toujours les mêmes ». Il avait bien animé le GP FSGT de Chambon lundi dernier. Le garçon semble dans sa course. Je n’aurai comme réponse qu’un regard austère. Les S de Treffort font le travail et le peloton s’éparpille. Je bascule assez bien placé. C’est là que l’on voit que je suis au cœur de la course, contrairement à l’an passé, car en haut du col, point de répit, ça relance.

Dans la descente, le 52x11 est de rigueur. Que « Saint Quintal », grand pote du vecteur poids, m’entende afin que je puisse me mettre au chaud dans le groupe 100m devant. Mais pour le coup je me fais doubler par un cycliste certainement touché par la grâce de « Sainte Thérèse de l’enclume ». Il envoie carrément et grâce à lui on recolle sur un petit groupe. Me remémorant les conseils de René.R, je reste à l’arrière du groupe. De toute façon ça roule tellement fort que je suis déjà heureux d’être là où je suis.

Au 50 ieme km on attaque la côte d’Arnans. Superbe village niché au sommet d’une crête. A mes yeux un des plus beaux passages du parcours. Au début de la côte je double Olivier.B qui me dit que les jambes ne suivent pas. Je double aussi Mr Chaussette qui semble à l’énergie. Avant la première épingle Olivier.B me redouble est s’éloigne au train. Saint Overstim’s l’a enfin entendu. A 1 km avant de basculer, un groupe se détache. Je ne fais pas l’effort de revenir. Au sommet, je me concentre pour prendre à la volée un truc bizarre de couleur orange marqué Vittel vers le ravitaillement (merci aux ravitailleurs pour les bras tendus). Dans la descente je me rends compte que le groupe devant sera vraiment dur à reprendre. Un coureur du Team Des Dombes avec un Cannondale Vert (Mr Kiwi) fait la descente avec moi. Sur le replat il relâche un peu. Je me retourne il n’est plus là. Seul, je fais un effort conséquent pour rentrer sur le groupe devant. Ca me prendra au moins 3km. A plusieurs reprises j’ai failli me résigner. Je rentre sur le groupe et je me rends compte que je suis vraiment dans le rouge. Je me détends un peu et me restaure. Dans ce groupe d’une 10 aine d’âmes, il y a Oliver.B. On ira ensemble jusqu’au viaduc de cize_bolozon. Malheureusement mon effort conséquent n’a servi à rien : je me rends compte que toute une meute est revenue sur nous. Je sais déjà que je vais le payer cash.

Le 70 ieme km arrive et nous atteignons la troisième difficulté. L’an passé au même endroit j’avais des prémices de crampes. Dans la bosse qui suit le viaduc, notre groupe s’éparpille. Je fais l’effort de rester dans les hommes de tête pensant lâcher une bonne fois pour toute « Mr Chaussette » et « Mr Kiwi ». Olivier n’est pas au mieux est disparaît des écrans radars. Je bascule dans un groupe de 10 personnes au sommet de Corveissiat. Je suis content on a bien fait le ménage. Je suis bien en forme. Je tiens des gars qui font facile 20kg de moins que moi. (Oui ben peu ou prou un cycliste normal ? - bon au fond de la classe vous sortez ! ). Je prends une bouteille de truc Vittel, pas mauvais d’ailleurs, histoire d’économiser mes bidons. Je fais l’effort rapidement de rester dans le groupe devant pour la descente. Ca roule très fort entre Corveissiat et Simandre-sur-Surant . Ca bordure un peu et les cuisses chauffent.

On attaque la dernière grosse bosse : Grand-Corent. Elle est longue mais je ne suis pas largué. Je suis assez content de tenir le rythme. J’ai des prémisses de contractions musculaires au sommet. La descente se fait à bloc. Tellement à bloc que je me vide la bouteille Vittel, débouchée et placée dans la poche arrière de mon maillot, sur les jambes et le bas du dos. J’adore avoir les jambes qui collent : un régal.

Au 100 ieme km, dans une bosse assez longue, première alerte je me fais sérieusement décrocher du groupe. Au mental je recolle dans la descente et je rejoins le groupe. Arrivent les deux terribles ascensions de Saint Martin du Mont. Un talus de 300m à 13/14% que tout le monde appréhende. J’essaie de le passer en souplesse mais mes jambes se tétanisent. Je recolle au groupe et avec étonnement je reste au contacte de mes compagnons d’échappée pour passer au sommet de la deuxième bosse de 800m agrémentée d’un ravitaillement. Il reste 25km de plat avec du vent. Le groupe met un petit peu de temps pour s’organiser mais finalement on y arrive. Bon en mallant on roule à 34-35 km/h. Un cycliste de Brion St Innocent (décidément) semblent encore très frais et prend des relais appuyés ce qui déstabilise un peu l’organisation des relais.

10 Km avant l’arrivé un motard remonte à notre hauteur et nous signale qu’un groupe de poursuivant n’est pas loin. Ce n’est pas un groupe c’est un peloton de 70 personnes emmenées tel un derny par Maxime.B, Mr Pro. Forcément on se fait reprendre. Ca part dans tous les sens. Fatigué, je suis à la fois déçu, en colère, démotivé qu’il nous ramène tout ce monde. Entre autre Mr Kiwi et Mr Chaussette qu’on avait fait l’effort de larguer dans les bosses. Un gars derrière moi me voyant me relever me pousse énergiquement. C’était un geste vraiment sympa, pour dire je ne me suis même pas retourné pour lui dire merci. Je m’en veux un peu. Me voilà reparti et deux gars sont dans la roue de Mr Pro au loin. Je fais l’effort pour les rejoindre. Je me fusille littéralement les cannes. Je me fais passer par l’ensemble du peloton et me voilà largué à 10 km de l’arrivée. C’est hyper rageant.

C’est vraiment dur de rouler à 25 à l’heure dans le vent. Cramé. Quand le mental n’y est plus c’est toute la machine qui est grippée. Je regarde tous les 200m mon compteur. Je passe la ligne vraiment fatigué et un peu écœuré que ça se finisse comme ça.
J’ai ma conscience pour moi et je peux quand même dire que j’ai roulé comme rarement j’ai roulé sur une cyclo (à mon modeste niveau). Je pense que je ne regarderai jamais le classement. Mais boucler les 136 km de la Bisou à plus de 32.3 de moyenne, ça me convient largement.

Bravo à toute l’équipe de l’organisation de la Bisou. Parcours, signaleurs, motos, repas, ravitailleur, vidéo… votre événement est remarquable. Maxime BOUET était très sympa, souriant et accessible. Vraiment il ne jouait pas la star. Chapeau

Un petit Cr en Photo du Team Chamrousse

Le VC Druillat comme à son habitude nous fait un petit reportage photo aussi.

vendredi 9 avril 2010

Montée du Vernay, Rillieux.

Ce matin un peu de vélo pour venir au travail. Je participerai surement à la bisou ce dimanche alors il n'est jamais trop tard pour s'entrainer :))

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Avec la Montée du Vernay (De l'autre coté de la Saône par rapport au restaurant "Bocuse"), C'était la deuxième fois que je l'empruntais en vélo. Je pensais gêner les voitures qui montaient mais pas tant que ca en fait car il y a des feux. La route étant étroite on gêne plutôt les voitures qui descendent. Je ne connais pas le pourcentage (au moins 13%-14%) ni la longueur de cette grimpette (7-800m) mais on est pas loin du Hors Catégorie.

Néanmoins ca rend toute de suite, une sortie courte, beaucoup plus qualitative :)
Bon ce soir va falloir rentrer :)) (via la route des Gorges d'Enfer à Saint-Germain-Au-Mont-d'Or)

F.

mercredi 7 avril 2010

GP cycliste Fsgt au Chambon-Feurgerolles

Lundi de Pâques, c'était le Grand Prix cycliste FSGT de Chambon-Feugerolles (42) organisé par la Roue d'Or Chambon (ROC) dans la banlieue de Saint-Etienne au pied du Col de la République. Etant en week-end dans le Pilat je me suis dit que l’occasion était belle de courir dans la Loire.Le circuit était tracé dans la ZI de la Sillardière. Pour nous petits amateurs, nous n'avons que 37 tours de 1.5 km à parcourir. Le départ est fixé à 13h30. J'arrive à 12h30. Je me rends au podium pour prendre mon dossard et là je me rends compte que FSGT et UFOLEP dans la Loire c'est un peu le bazar. Toujours est-il que je paie plein tarif (10euros) histoire de bien me faire comprendre qu’il ne faut pas trop venir jouer dans ce bac à sable. On sent qu'on est dans la Loire, l'accent est bien là.
Je retourne à la voiture, monte le vélo, m'équipe et me voilà parti pour reconnaître la boucle. Deux bosses et une descente un peu technique caractérisent le parcours. La première bosse se situe 400m après le départ ; ce n’est pas vraiment une bosse mais plus un talus. Par contre,
l'autre bosse avant l'arrivée vent de face n'est pas si évidente. Mais surtout, 250 mètre avant la ligne d'arrivée se trouve un virage en épingle. Pour faire simple, si tu ne vires pas en tête ici dans le dernier tour, y a peu de chance que tu gagnes. C'est marrant de voir des maillots du coin, VC Velay, EC Pays Du Gier, ASOS Saint Galmier, VC Roanne. Le départ est donné et vu la descente un peu technique au bout de la ligne droite, je décide de passer devant et de boucler en tête. A défaut de couper la ligne en tête dans le dernier tour je la coupe dans le premier... c'est toujours ça de pris.
Les attaques se succèdent à chaque tour dans les deux bosses. Mais le vent calme toutes tentatives. Une féminine de l'AC Lyon Vaise est toujours très bien positionnée dans les 10 première places de manière constante... N'ayant pas trop de métier, je me dis que je vais calquer ma position sur elle. Elle doit surement mieux savoir courir que moi. Je note aussi que la descente en virage est super importante. Elle conditionne la ligne droite avant la bosse d'arrivée et il s'agit de la négocier au mieux, sans freiner, afin de ne pas faire trop d'effort par la suite. Je relève la tête et voilà, déjà 11 tours de négociés. C’est assez nerveux. Deux équipes occupent la tête de peloton : l'ASOS Saint Galmier et l'Espoir Cycliste pays du Gier.
Les attaques animent chaque tour. Pensant que c'est la bonne à chaque fois, j’accompagne les accélérations mais je ramène à chaque fois, au train, le peloton sur les échappés. A chaque attaque au bout de 300m les gars baissent les bras, le vent calme les ardeurs. Je tente ma chance un peu avant mi course mais l'effort produit par rapport à l'effet escompté est ridicule. Je me résigne. C'est là que l’on constate, à mon sens, que le niveau dans notre catégorie est faible car on n’arrive pas à sortir franchement.
A mi course on sent un léger ras le bol du peloton. J'en profite pour boire un peu. Les tours s'enchaînent et les jambes commencent à sérieusement chauffer. A 3 tours de l'arrivée 2 gars s'échappent et prennent 50m. Personne n'y croit sauf qu'ils résistent bien et dans le dernier tour ils ont 100m d'avance. Sous la cloche, ça se bouscule un peu et tout le monde cherche à se placer. Je passe en tête mais un coureur « de métier » me met un coup de coude en me criant quelque chose. Nerveusement je lui rétorque : « pédale au lieu crier ». Voilà les derniers 500 m avant l'ultime bosse, en tête, je travaille pour le peloton. Je tente de ramener le paquet sur les deux fugitifs. Ça n'a pas fait un pli : au pied de l'ultime difficulté, tout le monde a attaqué. J'étais un peu limite et je n'ai pas voulu prendre de risques pour jouer des coudes dans le virage en épingle avant la ligne. Les deux fuyards auront quand même eut très chaud aux fesses. Ils finissent avec le peloton dans les roues. Après la course, je fais quelques boucles au ralenti et je croise le coureur de Saint-Galmier qui m’avait interpellé dans le final. En fait il voulait me rendre service et me conseillait de ne pas passer en tête. Sympa.
Pour ce qui est de la féminine de l'AC Lyon Vaise, elle a disparu des écrans radars 5-6 tours avant la fin. J'assiste au départ de catégories supérieures. Je ne sais pas si le look fait avancer mais en tout cas la débauche de matériel est impressionnante. Pour eux le panneau indique 50 Tours.
C'était ma deuxième course et la première avec autant de monde et autant de tours à effectuer. Je pense avoir bien animé la course. Physiquement j'étais au niveau mais sans plus. Je manque cruellement d'explosivité pour les sprints et autres attaques. J'ai l'impression que dans ces courses en ligne l'explosivité tient un rôle prépondérant (contrairement aux cyclosportives par exemple). Finalement, à défaut d'un résultat, je me serai bien amusé. Je comprends mieux L.Fignon qui écrit dans sa biographie qu’il a toujours fait des courses de vélo pour s’amuser quand il était jeune. Que pour lui, adolescent, c’était avant tout un jeu.

Promis pour la prochaine course, j’essaie de me raser les guibolles:).
(Beaucoup de photographe aux abords du circuit, mais il n'ont pas l'air de vouloir les communiquer. Merci au progrès d'avoir fait un petit article)

samedi 3 avril 2010

Vent de face

Sortie qui s'est transformée en raid dans le vent de face... 12 km/h sur le plat le pouls à 160 avec le vélo qui se ballade de droite à gauche. C'est vraiment pas du tout agréable.

Voici la sortie de ce samedi matin


Profil


Tout s'est compliqué à partir de Brindas ou j'ai commencé réellement à sentir le vent. Le plus dur fut après le village de Trèves ou ca devenait limite dangereux. Un motard m'a doublé il devait rouler au ralenti lui aussi.

Mon modeste record de ce parcours est de 2h42, aujourd'hui j'ai du mettre 3H30.

Lundi j'espère avoir récupéré pour aller courir le GP Fsgt du Chambon-feugerolles dans le 42 si la météo le permet.

jeudi 1 avril 2010

Circuit du GP de reyrieux

Voila le circuit (trace) du GP de Reyrieux de dimanche:



Le profil qui n'est pas très significatif sur un si petit kilométrage