mardi 28 décembre 2010

L'hiver

Entre deux séances de home trainer, je ne dirai qu'une petite chose que les personnes du SAV font très bien

jeudi 21 octobre 2010

Nos amis les Romains à Lugdunum

Hier soir en centre ville c'était comique car pour moi on était vraiment à Hollywood. J'avais l'impression que les gens faisaient du cinéma en plein air.

Hier soir en sortant du boulot, plus de métro, je fais station Bourse du travail jusqu'à Guillotière à pied à la nuit tombée. Un hélico de la gendarmerie patrouille dans le ciel du centre ville dans un bruit assourdissant. C'est rare, ça stress un peu. J'arrive à Guillotière. La station de métro est fermée. La nuit s'installe doucement, au loin des gyrophares éclatent la pénombre. Ça courre dans tous les sens. Une fumée lourde couvre le sol. Je vois des petits bataillons de CRS qui trottinent les uns derrière les autres, groupés serrés comme un pack de rugby à l'échauffement. Direction pont Bellecour. Quelques journalistes avec des casques d'alpinismes et des gilets anti-agression leurs collent le train, courant voutés dans leur aspiration, en prenant garde de ne pas abîmer leur 7D. C'est vraiment comique car il n'y a strictement aucun danger !!
Après tout quand à être dans une pièce de Molière autant jouer les Tartuffes à fond. J'avais presque envie de me mêler au footing des CRS avec mon costard. On aurait dit des romains qui courraient en petits groupes en mode tortue à l'attaque d'un village gaulois. Certainement excellent pour les photos et l'image renvoyée à la population de la ville descendue en masse dans la rue pour être au plus près.

Je me faufile comme je peux dans la foule de Guilliotière à Bellecour. Je suis arrêté par 4 rangés de CRS qui rendent impossible l'accès au pont. Dans un groupé pénétrant, petit coté, je tente une percée sur le pont mais le "5 Bleu" me fait lâcher prise au profit d'un raffut un peu limite. je cherche l'arbitre. Finalement je ne proteste pas. Clairement il faut jouer au pied par dessus pour les faire reculer... mais la décision ne m'appartient pas et je laisse mon équipe de pseudo grand reporter adopter la bonne stratégie.

Apparemment Les CRS ont encerclé les casseurs sur le pont Bellecour. L'hélico survole le pont avec un énorme projecteur. Trois frégates de la gendarmerie sont immobilisées sur le Rhône éclairant la surface de l'eau. Un zodiac de plongeur stationne sous une pile du pont. De là à penser qu'un casseur ait pu sauter à l'eau, il n'y a qu'un pas que je ne franchirai pas.
En faisant fi de toute cette agitation et ce climat de petite gué-guerre bonne à alimenter TF1 et Le figaro en chiffre d'affaire je prends la tangente. Sur une pénalité jouée rapide j'opte pour une ouverture sur l'aile: Le VéloV. La station la plus proche est littéralement encapsulée par la première ligne de CRS. Les vélos sont au chaud. J'arrive à prendre mon Vélo V et me voila parti pour 30mn de vélo à travers Lyon.

Petit échauffement sur la presque île, déserte. J'atteins "vieux Lyon". Ce véloV manque un poil de relance sur le gros braquet. D'ailleurs je cherche encore le grand plateau de la main droite. Certes le cadre est rigide mais un peu lourd. Privilégiant le confort et la météo humide, le mécano du Team VéloV ne devait pas être au fait de mon (sur)poids . En conséquence les boyaux sont gonflés un peu mou. Je passe devant le magasin de Manu. Alex est entrain de descendre le rideau. A ce moment là un Cyclo avec un beau Spécialized me double je lui prends la roue et nous voila parti jusqu'à Vaise par la piste cyclable. J'avoue j'ai clairement du mal à tenir sa roue. Le VéloV hurle à chaque coups de pédales. Le gars se retourne se demandant de quel droit un plouk en VeloV la veste au vent, la sacoche dans le panier au guidon, peut bien avoir l'outre outrecuidance de suivre sa noble monture moulée carbone. Il accélère. Finalement de Vieux Lyon, il me lâchera dans Vaise. Certe je n'ai pas pris de relais. Le vent de face ajouté à la position un poil relevé sur le VéloV me freine considérablement. Le VéloV serait tout à fait à même d'accueillir un prolongateur de triathlète. Je pense qu'il serait bon de sensibiliser JCDecaux dans ce sens.
Finalement j'aurais fait une bonne petite séance de vélocité, pas très loin d'une séance en puissance avec le vent de face. J'arrive comme une balle à la gare de Vaise je pose mon vélo. Ça sent le chaud. (Les freins ?). Ce VéloV n'avait pas du prendre l'air comme ça depuis un bon moment. Je monte ds ma voiture et je rejoins Lozanum.
Durée du trajet travail -> maison 1h10.
On ne s'en sort pas si mal. On retiendra l'importance de la solution VéloV dans cette petite aventure du soir. Merci au panier et l'éclairage sur le VéloV. Sans Vélo j'aurais mis 1h de plus pour rejoindre la gare de Vaise depuis Bellecour à pied.

- Le rugbyman cycliste -

mardi 12 octobre 2010

Gentleman de Taponas 2010

La grande famille des chrono du Rhône et de l'Ain se rassemblait ce samedi 09 septembre après-midi pour la Gentleman de Taponas (01) sous une chaleur et un soleil d'été. Olivier et moi avions déjà fait équipe sur cette épreuve l'an passé. Du beau monde au départ, dont Edwige Pitel (2nd des championnats de France derrière Longo cette année). E.Pitel faisait équipe avec Grégory Cassini du club élite de Veaux en Velin. Grégory Cassini a gagné le chrono du cyclo team début septembre à Savigny. Le duo Edwige Pitel nous mets 2mn, ils font le parcours en 17h32. Superbes athlètes, c'est vraiment un beau spectacle que de les voir rouler à bloc.  Le bruit rauque des lenticulaires donne presque la chère de poule.
L'épreuve consiste a réaliser une boucle de 7km deux fois. Un plat montant pendant 3.5 km à presque 50km/h puis un retour en plat descendant vent de trois quart face à 40 à l'heure :(. Atroce. Oui on allait plus vite sur le plat montant que sur le plat descendant. Le parcours est court mais quel effort violent !. On boucle en 19"23 " soit 43 km/h  de moyenne. Je faisais équipe avec Olivier.S du TAC.
Et pourtant... Ça n'allait pas :( . A l'échauffement j'étais tout de suite essoufflé. Au début du deuxième tour j'étais à deux doigts d'abandonner... jambe vide, nausée, pourquoi je suis là sur ce vélo à me dépouiller comme ça ? Bref j'ai vraiment plus la forme depuis qlq tps. J'ai eut un petit soucis de prolongateur. Mon prolongateur remontait complètement qd je tirais dessus.(pivotais). J'ai donc du finir main en bas sur le cintre. J'ai aussi pris un moucheron dans l'oeil. Tout est un peu parti de travers mais finalement je crois qu'on améliore de presque une minute par rapport à l'an passé.

Je retiens que :
    -  Plus le parcours est plat plus le matériel a son importance
    -  Plus le parcours est petit, plus l'effort est violent.
    
En tout cas merci à Olivier pour ce bon moment de chrono.

Résultat de la course.

mercredi 15 septembre 2010

VTT dans pilat

Samedi et dimanche 12/13 septembre, changement de monture, me voilà parti pour deux jours de VTT dans le massif du Pilat avec le club des dérailleurs de Lozanne (69). C'est presque l'inconnu, je ne sais pas trop ce que je vais donner sur un VTT que j'utilise que deux fois dans l'année. Bref le rendez vous est pris à 10H00 Samedi au gîte des Ecrinelles à Saint Sauveur en Rue. 10H15 nous sommes sur les crêtes entre 1100m et 1400m d'altitude.Un Soleil éclatant. On quitte Saint Sauveur en Rue pour rejoindre l'acro branche du grand bois. On file sur les pistes de ski de fond du 'B'sa' (comprendre Bessat). On Franchi le Crêt de la Perdrix (alt1434) avant de faire une halte picnic vers un petit refuge. Vue sur le Mont Blanc à gauche, vue sur le Mont Gerbier de jonc à droite. Vers 14H00 on rejoint l'Oeillon. Autour de l'Oeillon, les chemins sont cassants. C'est vraiment usant de se faire secouer dans tous les sens sur des gros rochers. Sur le retour on fait une petite halte à la Jasserie pour une tarte aux myrtilles. L'itinéraire pour rejoindre le gîte est très roulant... tout à droite mode TGV sur les chemins blancs :).

Vers19H00, après une petite douche réconfortante, Philippe nous invite à venir déguster une bouteille de Savagnin 2003 de Chateau Bétahnie à Arbois. Le tout accompagné d'une petite charcuterie corse ramenée de son GR 20 en 7 jrs (admiré la perf). Merci Philippe, on verra que durant ce weekend Philippe aura donné de sa personne :p. 19H30 le bouquet final, la maitresse de maison au fourneau nous sort l'artillerie lourde. Le repas qui s'annonce est un vrai banquet. Tout est issue du jardin jusqu'au sorbet cassis, framboise et fraise fait maison. Le vin n'a jamais manqué. La nuit se résumera à une chasse au ronfleur dans le dortoir.

Le dimanche matin on repart sur les plateaux de la Loire via le GR entre Saint Régis du Coin, le Tracol et  Marlhes. Un paysage superbe et calme qui nous fait oublier nos petits soucis du boulot. Alors que Michelle se fait masser pour cause de cuisses lourde (Philippe powered), je suis pour ma part très étonné de ma sensation de puissance sur le vélo. A ma grande surprise, je pose très rarement le pied dans les bosses, même technique. Je n'ai jamais fait l'élastique en queue de peloton. Le dimanche je n'avais aucune fatigue du samedi. Je me suis rendu compte que l'on brûle plus de calories en VTT qu'en "Route". J'ai descendu un paquet de barre céréale. J'accorde... le rythme du groupe était vraiment haché de nombreuses pauses.

Voici le parcours de ces deux jours:


Le VTT n'est pas ma tasse de thé. Je ne suis vraiment pas un bon pilote.En général je prends donc pas beaucoup de plaisir car je porte beaucoup en descente comme en montée. Néanmoins j'ai progressé ce week end, surtout dans les descentes. J'ai pris du plaisir. Tout cela me fait me poser quelques questions sur ma pratique de la route. Le VTT est plus fun. Les pratiquants sont plus jeunes et plus communiquant. L'achat d'un VTT tout suspendu me chatouille un peu... type X-Control ou Zetsy Lapierre.

Pour résumer beaucoup de plaisir à rouler ce weekend dans un cadre merveilleux. Je crois que je vais solliciter plus souvent mon VTT à l'avenir.

Bonus: si vous êtes dans le Parc du Pilat aller faire un petit tour aux tourbières de Gimel.

mercredi 8 septembre 2010

Gentleman d'Arinthod 2010

Cela fait 2 ans que l'on participe au plus gros contre la montre Jurassien , par équipe de deux, à Arinthod (39). Une manifestation populaire récompensée pour la deuxième fois consécutive par une météo excellente. Le parcours est superbe, planté sur le premier plateau jurassien pas loin du lac de Vouglans. La tête d'affiche cette année c'était la participation du professionnel László Bodrogi de la Katusha. Pour ma part je faisais équipe avec "l'aigle de l'Essonne", Pascal.

le parcours:


Notre but était de descendre le chrono de l'an passée en 56"01. Nous sommes parti à 10H40. Dès la première bosse j'ai senti que je n'étais pas dans un grand jour. Je me sentais "lourd". On s'est attaché à rester constant dans l'effort, à ne pas faire d'accélération, à trouver le rythme qui nous permettrait de nous passer les relais sans trop de soucis. Trouver un rythme aussi qui nous permettent de tenir un niveau de performance correct sur 55mn.

On peut dire que ce fut chose faite. En effet on améliore de plus d'une minute en 54"30. Aux vues de notre disponibilité, nos contraintes familiales et professionnelles je pense qu'on a réalisé une belle prestation. J'ai néanmoins quelques regrets. J'étais un peu largué dans la grosse difficulté du parcours. Je pense que dans cette bosse on peut encore gagner du temps. Voilà à mon sens nos axes d'améliorations si l'on veut descendre le chrono l'an prochain. Pour ma part travailler la diététique pour lâcher quelques précieux kg afin de me permettre de mieux monter. Pour pascal peut être travailler la force pour emmener plus de braquet sur le plat (mais alors là je ne vais plus le suivre du tout :p). Et trouver du temps en 2011 pour rouler autant qu'en 2010.

Comme d'habitude dans le jura, l'ambiance était très sympa. On a vraiment passé une très bonne matinée. La voix du jura nous régale encore une fois avec son album flickr. Les résultats ici

Le point sympa de l'organisation : Des jeux gonflables gratuit pour les petits.

lundi 30 août 2010

Chrono du Cyclo Team 69 à Savigny (69)

Encore une belle matinée de vélo ce matin à Savigny dans le Rhône, en effet le Cyclo Team 69 organisait un chrono entre Savigny et les Auberges de 18km dont 11Km de franche grimpette continue. A ce jeux là les "Pantani" des clubs alentours ont fait le ménage. Nous noterons la présence de certains coureurs du VC Veaux en Velin et d'Edwige PITEL qui ont fait fondre le bitume. Le club de la Tour de Salvagny, le TAC, a remporté la coupe du club le plus représenté. Les résultats sont visibles ici.

Le parcours: (src: le blog obe)



Pour ma part vu mon entrainement et ma corpulence de deuxième ligne de rugby, je savais que je ne ferais pas d'étincelle. Malgré tout je limite la casse. Je venais la pour tenter d'être constant dans l'effort. J'avais donc débranché le cardio et planqué le compteur. Je voulais essayer de trouver le "feeling" pour rester "au seuil" sans se mettre dans le rouge mais sans n'ont plus m'endormir.
J'ai un temps de référence maintenant on verra si avec les années on arrive à le descendre :p. Le parcours étant proche de mon domicile, cela permettra aussi de faire des tests en cours de saison pour savoir ou on se situe.

L'abum photo ci dessous :

2010-08-2010 Chrono Cyclo Team

Merci au Cyclo Team, les signaleurs ont été excellents.

vendredi 27 août 2010

La Louis pasteur 2010

Comme prévu, dimanche dernier j'ai participé à  La louis Pasteur à Dole (39). La météo était excellente. La Louis Pasteur est la cyclosportive du Jura alors forcément on est un peu plus regardant. Cette année, nouveau parcours, les difficultés arriveront sur la fin dans le massif de la Serre. N'ayant pas d'entraînement, je m'engage sur le 100km en essayant de me convaincre que je suis là pour m'entraîner en groupe et à la rigueur peut-être faire un peu de rythme au début. Effectivement, "le blaireau" est bien là encore cette année sur le 100km.
Le départ est donné à 8H45. Cela part comme sur une Ufolep mais la "giclette" n'est pas au rendez vous. Je suis collé au bitume. La remontée du peloton est vraiment laborieuse comparée à la Bisou au printemps. Sur les routes étroites et piégeuses de la forêt de Chaux,  freinage et accélération font le travail de sape au cœur du peloton. Il est urgent de venir se positionner dans les dix premiers. A la sortie de la forêt on roule à 50 km/h sur le plat par moment en file indienne. A d'autres moments, nous occupons toute la largeur de la route , frôlant de peu la bordure. Ce sont de belles images. Néanmoins cela fait une heure que l'on roule à bloc et les jambes commencent à donner des signes de fatigue ...
Chose cocasse, nous sommes victime du passage à niveau à hauteur d'Arc et Senans.  Au sein du peloton arrêté à ma hauteur, un sociétaire du Jura Cyclisme me lance, "deuxième départ ". Ça fait du bien de voir des gars relativement jeunes et qui ont de l'humour sur une Cyclo. C'est rare dans la sphère des courses de vélo de route à notre époque. Bref cela repart à bloc direction Gendrey, la première côte. Malheureusement et je m'en doutais les jambes ne suivent plus et  je "saute".
Il reste 50 km et nous sommes 4. Les signaleurs n'ont pas l'air très concernés par les cyclistes. A plusieurs reprises il est plus prudent de s'arrêter au carrefour pendant que les hommes en jaunes finissent la causette. Néanmoins ces bénévoles ont beaucoup de mérite de passer leur dimanche matin sur le bord d'une route. Par moment on voit au loin le groupe de tête mais on ne le reprendra jamais. Mes 3 compagnons n'ont pas l'air très frais ; je mène la plupart du temps. Caramba, au 70 ieme km les crampes commencent à poindre. C'est vraiment dans le mur d'Offlange que je vais être littéralement paralysé. Mes compagnons me faussent compagnie. Les crampes sont maintenant bien installées : la course est finie pour moi. Pourtant il me reste pas loin de 20km à parcourir. Je vais me contorsionner dans tous les sens pour essayer de m'étirer. La moindre bosse prend une éternité. Je mouline. Inexorablement je me fais doubler doubler et encore doubler. Il fait chaud. J'en oublie de me ravitailler. Je sens le coup de bambou poindre. La traversée de Brevans est longue comme un jour sans fin. Finalement la ligne d'arrivée daigne se montrer. C'est la délivrance.
Je garde un bon souvenir de cet évènement. Je m'attendais un peu à souffrir comme ça. Je me suis bien fait plaisir au début en étant dans la course. Évidement j'ai "pété" mais je le savais plus ou moins. Les crampes sur la fin m'ont remis à ma place.

Un mot sur l'organisation : premièrement la ville de Dole se prête formidablement bien à cette épreuve. Une très bonne ambiance dans les villages jurassiens ou l'on se fait très souvent encourager et applaudir. Certains villages ne sont pas loin de l'ambiance Tour de France. Les bénévoles sont très chaleureux. Un Bémol tout de même. En effet la pilule est quand même dure à avaler sur différents points. En premier lieu, l'aire d'arrivée catastrophique ou l'on a attendu 45 mn pour pouvoir récupérer un diplôme, un t-shirt et un ticket repas en plein soleil. Deuxièmement les ravitaillements : il n'y avait plus d'eau au ravitaillement de l'arrivée. Pas de puce électronique, le classement s'en ressent. Mon prénom est féminisé et je suis inversé par rapport à la place de mon père. La sécurité à minima. Enfin et pas des moindres le prix de l'épreuve 28 euros ! ( à comparer avec celui des 3 cols par exemple et ses parcours somptueux et ses prestations plus que correctes)
Attention il est toujours très facile de critiquer des bénévoles qui passent sûrement une bonne partie de l'année à préparer cet événement avec les moyens qui sont les leurs. Alors on reviendra à la Louis Pasteur mais on sent clairement que l'évènement est là pour remplir les caisses du club. Tout est fait à minima. C'est un peu dommage que les concurrents ne soient pas un petit peu plus chouchoutés comme sur la Bisou par exemple. Bizarrement on voit des photographes partout, sur le parcours, à l'arrivée au départ, mais aucune galerie sur le site internet de l'événement. On peut noter tout de même la bonne initiative de la Voix du Jura sur flickr

Pour finir, je ne comprends pas que certains membres du club organisateur puissent faire la course. Ne devraient-ils pas aider leurs camarades de club dans les carrefours ?


Bonus: Merci à Richard pour sa station météo en ligne sur le "toit du monde" du Jura, les Molunes (39) bien sur. Un régal !

mardi 17 août 2010

le planning

Bon c'est décidé on ne vas pas laisser filer la saison sans nous.
Mardi et Mercredi dernier j'ai repris le vélo en ayant la chance de faire deux sorties en soirée de 42km dans des bosses (saule d'Oingt et Croix du Ban). Sortant du travail un peu plus tôt, j'ai fais une sortie de 60km jeudi soir dans les Dombes. J'ai réussi à chuter tout seul à la sortie de Chasselay (69). Pas de gros bobo (genoux,hanche, épaule râpée) mais une main gauche tout en sang. Toujours pénible une main abimée pour le quotidien. Je m'en sors très bien dans mon malheur donc je ne m'attarderai pas sur cette cascade.
Voici la sortie de jeudi soir :


plat je vous disais :)


Passons plutôt aux festivités qui s'annoncent :
Tout ca pour arriver un peu près en forme pour l'incontournable :
Puis nous enchaînerons

  • Le 12/13 septembre avec le stage du club VTT de Lozanne (69) dans le Pilat
  • Le Samedi 18 septembre le Chrono Individuel de Luzinay (On verra si la motivation est là) organisé par le CVAC Vienne (38).
  • Le 19 septembre plusieurs options en fonction des contraintes familialles :
enfin

Si on arrive à tenir ce planning et que la motivation est toujours là on verra pour d'autres objectifs :)

En ce moment le plus dur est de trouver du temps pour rouler en semaine. J'essayerai d'ailleurs de rédiger un billet sur le côté désocialisant du cyclisme. (tout un programme).

Enfin quelques petit bonus intéressant, premièrement une discussion sur les cadres génériques "noname" :  le forum de veloptimal, . Deuxièmement un petit guide pour réparer son vélo tout seul.  Ici on trouve chez ParkTool une procédure pour poser une guidoline dans les règles de l'art.

Bonne fin d'été en espérant vous croisez sur les chronos du coin.

samedi 17 juillet 2010

Priorité

Depuis quelques temps mon blog est en sommeil pour plusieurs raisons, à commencer par la naissance de ma fille Camille le 28 juin. Une  petite pressée qui était attendue en théorie pour la première étape du Tour. Elle voulait certainement être en forme pour la 7ieme étape Tournus -> Lamoura (Ok, Les Rousses pour ASO) qui me tenait à cœur.

Deuxièmement j'ai changé de travail et puis début juin je dois dire que la tête n'était plus au vélo. Je pense retrouver un peu de rythme et de motivation si mes occupations familiales et professionnelles le permettent. Je devrais être à la Gentleman d'arinthod le 5 septembre et/ou le Chrono du Cyclo team le 29 Aout.

Demain j'ai prévu 80km avec un passage dans le Pilat, ca devrait me remettre en selle :p

samedi 5 juin 2010

Nouveaux parcours

Voilà un parcours très sympa alliant bosse (col de malval) et portions roulantes Saint Romain de Popey et Sarcey. Suite à un planning allégé je l'ai fait deux fois cette semaine.

Aujourd'hui la chaleur à fait des dégâts mais les paysages étaient magnifiques.





Marrant... Lu dans Velo Magazine de juin David MONCOUTIE décrit ses parcours d'entrainement. Bilan, lui aussi apprécie le parcours ci dessus :)

mardi 1 juin 2010

CycloTour du Leman

Ce weekend j'ai participé au cyclotour du leman. Le principe est simple faire le tour du lac Leman le plus rapidement possible. Le départ et l'arrivée se situent au stade Pierre de Coubertin à Lausanne(Ch). Le parcours est relativement plat. Il y a une bosse digne de ce nom à Thonon-Les-Bains. La portion Evian Génève est bien casse-pattes. Les 20 derniers km pour rejoindre Laussane sont assez usants. Le passage dans Genève n'a pas été problématique. La sécurité avec les motos était efficace.

J'ai pris le départ à 6h32 sous la pluie. Une éclaircie apparaitra 30mn avant l'arrivée. Autant dire que pour certains dans les roues ils ont bu la tasse. C'est parti très vite, mais au bout de 22km mon Ultremo R1 tout neuf se fissure sur la largeur. Heureusement j'avais prévu un morceau de pneu dans ma saccoche. Sans grand espoir j'ai pu réparer. Ma réparation de fortune aura tout de même tenu 150 km permis de rejoindre l'arrivée. Le paysage devait être magnifique mais vu la météo et le rythme soutenu on a rien vu.

Je boucle le tour en 5h01 sans ce probleme de pneu j'aurai surement fait mieux.

mardi 25 mai 2010

Au soleil

Suite au Prix de Peyzieux samedi (22/05/2010), lundi je suis aller faire un petit tour dans le Pilat. Un soleil rayonnant était de la partie. J'ai voulu refaire le parcours que j'avais fait cet hivers dans le froid par le col de Pavezin et le croix de Mont Vieux. J'ai vraiment pris beaucoup de plaisir. Une grande sensation de vitesse et de bonnes jambes. Surement le contre coup de la course de samedi. Un vrai régal.

J'ai du croiser C.DESSEL qui montait Pelussin :)

F.

mercredi 19 mai 2010

Les 3 cols 2010, La cyclosportive au coeur des Monts du Lyonnais

Les 3 Cols ont eut lieu le jeudi 13 mai 2010. Plus de 800 participants ont répondu présent. Nicolas OUGIER remporte le 150 km et Anthony BEAUDOIN le 95 km.

La sécurité, le balisage et les ravitaillements fournis ont été apprécié de tous. Le circuit bien que brumeux sur les hauteurs se prête vraiment à la pratique du vélo.

Sébastien nous parle de sa course.

L'album photo de l'épreuve est disponible ici



Une vidéo

vendredi 7 mai 2010

Et maintenant Les 3 cols

Le Jeudi 13 Mai 2010 aura lieu la cyclosportive Les 3 Cols au nord de Lyon à la Tour de Salvagny (69). C'est la 30 ième édition et le TAC a mis les petits plats dans les grands. En effet un maillot est offert aux 500 premiers cyclosportifs inscrits !!

Les gros atouts de cette épreuves sont :
  •  Un prix d'inscription contenu.
  •  Un cadre, les monts du lyonnais, très sympa.
  •  Une épreuve pour tous, 3 parcours en mode cyclotouriste ou chronométré.
  •  La sécurité , la priorité des priorités.
  • Un repas servi dans le gymnase à coté de la ligne d'arrivée.

La grosse difficulté à gérer est la côte de Châteauvieux jusqu'à Yzeron car la suite du parcours réserve encore quelques ascensions que ce soit sur le 95 ou le 150km.


Petite revue de presse des 3 cols sur le web
A jeudi tout le monde et pensez à la crème solaire.

lundi 3 mai 2010

01/05/2010 Ufolep Champmotteux

J'ai pris part à ma troisième course Ufolep cette saison à Champmotteux dans l'Essonnes. En ce weekend du 1er Mai j'étais en déplacement dans le sud de l'Ile de France pour des raisons familiales. Ça ne rigole pas les courses là-bas on était bien 50 à 70 par catégorie. Cette course était organisée par le club de Milly la Forêt.



Le parcours est  sympa avec une bonne bosse de presque 1 km au milieu. 5 Boucles de 12km à effectuer. Les 3 premiers tours sont très nerveux. Le 4 ème plus calme vu qu'avec le vent personne n'arrivait à vraiment sortir. Au 5 ème tour, la dernière ascension est menée tambour battant. Une cassure du peloton s'opère au sommet. Un groupe d'une douzaine se bat au sprint pour la victoire. Je termine 11 ieme.J'étais pas si mal, je suis un peu frustré du résultat, mauvais placement dans le dernier km. Il y avait la place de faire "un truc". Bref le métier qui rentre. Je termine sans chuter en étant resté aux avant postes et c'est bien là l'essentiel. Pour la petite histoire je crève du pneu arrière après l'arrivée en récupérant tranquillement.

Album de Denis.V , super photographe du VCBS. Merci beaucoup de nous mettre l'album à disposition.

mardi 27 avril 2010

1000 Bosses 2010


Je me suis inscrit à la 1000 bosses, le samedi, la veille de la course sur le 85 km chrono. La météo annonçait du très beau temps, on a été servi. C’est agréable d’habiter à 20 mn du départ. Une fois sur le site de départ, je croise les membres du TAC engagés sur le 135, Loic, Olivier, Xavier. Vers 8h30, on reconnaît ensemble les premiers km du départ. Puis je vais me placer dans le sas des 85 km. Cette année j’ai la chance de partir en tête de peloton. C’est vraiment super agréable. Connaissant mon niveau cycliste, je ne suis pas là pour jouer les première places. Au vu du profil et du dénivelé, finir dans le deuxième tiers de classement serait très bien.


Ce n’est pas tous les jours qu’on squatte la première ligne d’un départ de cylo. Alors tant qu’à être devant au départ autant en profiter et mettre un peu d’ambiance. En effet , juste après le départ dans la montée en direction du Quincieux, je passe en tête et prends le large 100 m devant le peloton. J’attaque la côte de Sainte Concorce en tête. A mi pente je relâche et je me fais engloutir par le peloton. A l’asphyxie, mal échauffé, je perds 100 places jusqu’au sommet de la Croix du Ban. Il me faudra bien 30 km pour récupérer de ma « fanfaronnade ».
Je passe la Croix du Ban en essayant de rester dans de bonnes roues car la tentation est grande de lâcher prise suite à mon accélération brutale 5 km plus tôt. On bascule, et pas très lucide, j’assure la descente. Je me fais doubler. Comme il se dit dans le milieu moto, avant de gagner une course faut la finir, tâchons donc déjà de finir celle-ci. Maintenant, c’est une certitude : je suis piètre descendeur. Malgré tout, dans les virages entre Chevinay et le début de l’ascension du col de la Luère, je devine la tête de course avec la voiture ouvreuse (dont j’ai encore l’image du coffre en tête :p). Ca me redonne de l’élan, me disant que finalement je ne suis pas complètement largué. Pas très bien, sûrement trop mangé au petit déjeuner, je décide de monter le col de la Luère à mon rythme. Après tout, ce parcours de la 1000 bosses n’est vraiment pas du tout tracé pour moi. Je me fais un peu violence pour ne pas me faire distancer par les personnes autour de moi. Certains retardataires du 135 km « bouchonnent ». Ces personnes qui ont bien raison de prendre leur temps vu le paysage magnifique provoquent des cassures et donc des accélérations pour « boucher les trous ». Je pense que j’ai battu mon record dans l’ascension de la Luère n’étant quasi jamais descendu en dessous des 16km/h. Ce qui est un exploit pour moi. Je me calle sur le rythme du dossard #1421. En file indienne, très étirés, on atteint le sommet vers Saint-Bonnet-Le-Froid dans un groupe d’une vingtaine de cyclistes. Sur le plat, ça relance fort et je ne suis pas décidé à les laisser filer sans moi. La première petite descente fait du bien avant de reprendre la courte, mais difficile ascension entre le col de Malval et Yzeron. J’effectue la montée du col de Malval toujours calé dans les roues du #1421. On double pas mal de monde. Les groupes explosent, c’est très éparpillé. Au sommet je fais l’effort de rentrer sur le groupe devant composé de la première féminine, Maureen Guichardot. Maureen est habillée de pied en cap par SCOTT, monture comprise. Sur les crêtes, son « garde du corps » qui joue l’équipier, cherche des alliés et me demande de prendre des relais. Dans la descente sur Yzeron, je reste dans les roues de « Miss Scott » et son équipier. Une fois à Yzeron, on attaque le col des Brosses en direction de Duerne. Les jambes commencent à revenir. L’accélération du départ est digérée. La famille Martin est sur le bord de la route pour nous redonner le moral. Le paysage à cet endroit est superbe. J’ai perdu mon métronome, dossard #1421, tout le monde monte à son rythme. Là encore il y a beaucoup d’espace entre les cyclistes. Néanmoins je reprends un groupe au sommet du col des Brosses. Dans la descente tout le monde se regroupe. Nous ne sommes maintenant pas loin d’une grosse trentaine à descendre « bille en tête » sur Duerne puis Sainte-Foy-l’Argentière.
 Dans la descente de Sainte-Foy-lArgentière très rapide (78 km/h à mon compteur) je repense à mon pneu arrière usé à la corde découvert 2mn avant le départ.  (Pas serieux)
Cela me paralysera un peu dans les virages serrés. Le chaperon de « Miss SCOTT » prend toute la largeur de la route faisant fi des possibles véhicules en sens inverse. Une fois la descente avalée, je me replace aux avant postes. Je reste dans la roue du premier du groupe pour rejoindre le village de Montromant au pied du col de la Croix de Part. Je ne suis vraiment pas au mieux. La personne devant moi me demande de prendre des relais mais je suis à la rupture. A la vue d’un groupe pas très loin devant, deux personnes nous déboitent par la droite et accélèrent pour tenter de faire la jonction. Au profit d’une descente je prends les roues et on rejoint le groupe. Je me retourne et surprise : nous sommes que quatre à avoir fait la jonction. Mon ancien groupe est toujours distant de 500 m. Je pense pouvoir me refaire un peu la fraise dans ce groupe mais le col de la Croix de Part débute.
Au pied du col, le rythme s’accélère. Nous sommes une dizaine en file indienne. Une personne du team Scott Vélo 101 ouvre la marche. Je suis bon dernier. Je serre les dents bien décidé à ne pas me laisser distancer par le groupe que je viens d’intégrer au prix d’un sérieux effort. Durant l’ascension, tous les km je descends une dent pour relancer en danseuse et recoller à la personne qui me précède. Deux Jurassiens sont dans mon groupe, une personne de Saint Claude et une personne du VTT Orgelet. J’ai déjà roulé à la Bisou avec la personne de Saint Claude. Je le reconnais, enfin je crois. La personne d’Orgelet a un beau cuissard bleu marqué Jura. Limite je suis jaloux. Une pancarte annonce sommet à 3km. Je ne suis pas bien du tout. Deux personnes lâchent prise et décident de finir à leur rythme. Je regarde mon compteur tous les 200m. Je vois poindre la pancarte sommet à 1km. A la vue du sommet le tempo ralentit et je souffle un peu. Pas mal d’accompagnateurs sont placés au sommet pour ravitailler leurs coureurs. Quelques bidons volent. Les deux Jurassiens seront ravitaillés et encouragés… en Jurassiens comme il se doit. Course de ski quand tu nous tiens.

La descente qui suit sur Yzeron est courte… trop courte. Tout de suite on enchaîne avec le col de Malval. On reprend un groupe. Plus très lucide, il me faut bien 1 mn pour reconnaître Bruce. Pensant à une défaillance de sa part, je lui demande s’il veut un gel ou un ravitaillement. Je lui propose un gel mais en fait j’en ai plus, c’est malin….Bravo. Finalement, le col de Malval se passe bien mieux que je ne le pensais. Il n’y avait pas trop de vent. Je relance difficilement au sommet pour aller chercher trois échappées. Je fais le boulot sur la route des crêtes jusqu’au sommet du col de la Luère. Bruce est dans ma roue. Je ne voulais surtout pas que l’on gâche tout l’effort fourni dans le col de la Croix de Part pour voir revenir sur nous mon ancien groupe. Je n’aime pas trop la descente du col de la Luère côté Chevinay. Le revêtement ne me donne vraiment pas du tout confiance alternant bitume rugueux imitant le gravillon et parties très lisses fondues au soleil. Debout sur les freins à chaque virage dans la descente, je me fais passer par le membre du Team Scott Vélo 101 qui imprimait un bon tempo dans la Croix de Part. Lui par contre est très décontracté car il lâche son guidon et se ravitaille des deux mains alors que moi je suis tout crispé.
La route par Chevinay est un bonheur, on met du braquet. Mais l’ascension finale redoutée de tous pointe son nez. Nous voilà au pied de la Croix du Ban. 100 m d’ascension et je suis pris d’une crampe dans chaque jambe prêt à poser le pied. J’essaie de mouliner au maximum mais ca grimpe tellement que je suis bien obligé de forcer un peu. Je suis complètement détaché de mon groupe. J’ai vraiment du mal à gérer la douleur. Je suis cloué sur place, paralysé. Je me pose encore la question si je ne vais pas descendre du vélo. Finalement, ça s’arrange, la douleur se fait moins forte. Bruce ne m’a pas doublé. J’apprendrai à l’arrivée qu’il a été pris de crampes aussi. Cette ascension à 10 km du but est vraiment le juge de paix. On est tous arcboutés sur nos vélos. Je double quelques personnes encore plus entamées que moi. Je pense que mon groupe à dû me prendre 2-3 mn dans cette ascension. Connaissant la fin de parcours tout en descente jusqu'à l’arrivée, je sais que je ne les reverrai plus. Je bascule à la Croix du Ban, heureux d’en finir. Je ferme mon maillot et maintenant la descente … quelle descente… Le passage dans le village Pollionnay frôlait une bonne piste noire de ski alpin. Dénivelé, trou, bosse, c’était incroyable. A un moment, j’ai pensé décoller sur une bosse. J’ai cru casser mon vélo au moins à deux reprises dans des nids de poules. Enfin j’entrevois le panneau arrivée à 1 km. Je me retourne, il y a une personne 300 m derrière moi. Le plat montant pour atteindre Grezieu fait chauffer les jambes une dernière fois. Je finirai 72 ème en 2h43. Je suis finalement assez content. Par contre je n’ai vu aucun stand de ravitaillement. Contrairement à la Bisou où les bénévoles nous tendaient des bouteilles, là je n’ai vu personne. Ce fut une belle matinée de cyclisme.
On discute avec les stars du TAC qui finissent le 135 km dans un temps canon. Bravo.



Voici les photos :

lundi 26 avril 2010

Les 3 cols, en une sur Vélo 101

Sur vélo101, François parle de la cyclosportive Les 3cols qui me tient à coeur.


mercredi 21 avril 2010

L'actu à mi-Avril

On commence rapidement par ce petit soucis de genoux gauche qui tendrait à me pourrir un peu la vie avec une fissure du cartilage rotulien. Apparemment mon activité cycliste ferait que ma rotule frotte trop sur mon fémur d'où cette usure et cette douleur. Si certains partagent le même problème je suis ouvert pour que l'on échange sur le sujet.




Ce weekend (25/04/2010) c'est là 1000 bosses. Il faut lâcher pas loin de 35 euros pour s'inscrire sur le 85km. Après force est de constater que c'est la manifestation "bling bling" dans le milieu cyclosportif en ce début de saison. On aime ou on aime pas. Je serai surement au départ du 85km.


Niveau entrainement j'essaie de venir bosser en vélo quelques fois par semaine. Je travaille "explosivité" en faisant quelques pancartes sur le retour.





Le weekend passé fut tranquille sans compétition avec une petite sortie de 75 km dans les Monts d'or. Un parcours superbe (sauf les quais de saône direction Anse) sous une météo excellente.



mercredi 14 avril 2010

Le tour en 62

un film sympa sur le tour en 1962

Première partie


Deuxième Partie

dimanche 11 avril 2010

2010-04-11 La bisou

La Bisou est devenue un incontournable en ce début d’avril. Un parcours sélectif mais surtout splendide. Cette année innovation, le départ a changé de sens : on part direction centre ville. Plus de 1000 cyclistes lancés « plein pot » sur les grands axes direction Bourg. Ca va vite, ca freine, ça relance, ça crie. Bref, le grand classique des départs de cyclosportives. L’an passé, je m’étais un peu laissé endormir au départ, jouant la sécurité. Cette année, pas forcement très bien placé dans le sas de départ, j’ai décidé de remonter le peloton un maximum avant la première difficulté. La stratégie du « Ca passe ou Ca casse ». Car faire un départ canon quand on a signé pour 4h30 de vélo, ce n’est pas forcement très judicieux.

Ca frotte, les ronds points sont pris dans les deux sens. Il faut rester très vigilant. Au dixième kilomètre, Henry.P me double en me demandant si je suis chaud :). Croiser Henry 10km après un départ, c’est rare mais en plus se faire doubler ca tient de l’exploit. Je me dis que je vais le suivre un moment. Lui aussi semble faire sa transhumance vers le haut de la meute. Je suis Henry quelques km mais les premiers petits talus dans les villages nous séparent. Bizarre:)

Marrant, je croise des gars que l’on retrouve sur le petits « virvir » du dimanche après midi FSGT/UFOLEP. Aux 20 ieme kilomètre, un gars habillé de pied en cap (monture comprise) au couleur de Ag2r la Mondiale semble faire sa petite sortie cyclotouriste du dimanche matin. Il se fait appeler Maxime B. Ni une ni deux, je le double. Ce n’est pas tous les jours qu’on double un pro. C’est bon on peut replier, l’objectif est atteint. Pas tout à fait, au loin un groupe s’échappe derrière la voiture ouvreuse. J’espère que Henry en fait parti.

Au trentième on recolle au peloton de tête. On attaque les S de Treffort et je ne suis pas si mal. Je croise « Mr Chaussette » de l’ECPG (#134). Je lui dis « Ah on retrouve toujours les mêmes ». Il avait bien animé le GP FSGT de Chambon lundi dernier. Le garçon semble dans sa course. Je n’aurai comme réponse qu’un regard austère. Les S de Treffort font le travail et le peloton s’éparpille. Je bascule assez bien placé. C’est là que l’on voit que je suis au cœur de la course, contrairement à l’an passé, car en haut du col, point de répit, ça relance.

Dans la descente, le 52x11 est de rigueur. Que « Saint Quintal », grand pote du vecteur poids, m’entende afin que je puisse me mettre au chaud dans le groupe 100m devant. Mais pour le coup je me fais doubler par un cycliste certainement touché par la grâce de « Sainte Thérèse de l’enclume ». Il envoie carrément et grâce à lui on recolle sur un petit groupe. Me remémorant les conseils de René.R, je reste à l’arrière du groupe. De toute façon ça roule tellement fort que je suis déjà heureux d’être là où je suis.

Au 50 ieme km on attaque la côte d’Arnans. Superbe village niché au sommet d’une crête. A mes yeux un des plus beaux passages du parcours. Au début de la côte je double Olivier.B qui me dit que les jambes ne suivent pas. Je double aussi Mr Chaussette qui semble à l’énergie. Avant la première épingle Olivier.B me redouble est s’éloigne au train. Saint Overstim’s l’a enfin entendu. A 1 km avant de basculer, un groupe se détache. Je ne fais pas l’effort de revenir. Au sommet, je me concentre pour prendre à la volée un truc bizarre de couleur orange marqué Vittel vers le ravitaillement (merci aux ravitailleurs pour les bras tendus). Dans la descente je me rends compte que le groupe devant sera vraiment dur à reprendre. Un coureur du Team Des Dombes avec un Cannondale Vert (Mr Kiwi) fait la descente avec moi. Sur le replat il relâche un peu. Je me retourne il n’est plus là. Seul, je fais un effort conséquent pour rentrer sur le groupe devant. Ca me prendra au moins 3km. A plusieurs reprises j’ai failli me résigner. Je rentre sur le groupe et je me rends compte que je suis vraiment dans le rouge. Je me détends un peu et me restaure. Dans ce groupe d’une 10 aine d’âmes, il y a Oliver.B. On ira ensemble jusqu’au viaduc de cize_bolozon. Malheureusement mon effort conséquent n’a servi à rien : je me rends compte que toute une meute est revenue sur nous. Je sais déjà que je vais le payer cash.

Le 70 ieme km arrive et nous atteignons la troisième difficulté. L’an passé au même endroit j’avais des prémices de crampes. Dans la bosse qui suit le viaduc, notre groupe s’éparpille. Je fais l’effort de rester dans les hommes de tête pensant lâcher une bonne fois pour toute « Mr Chaussette » et « Mr Kiwi ». Olivier n’est pas au mieux est disparaît des écrans radars. Je bascule dans un groupe de 10 personnes au sommet de Corveissiat. Je suis content on a bien fait le ménage. Je suis bien en forme. Je tiens des gars qui font facile 20kg de moins que moi. (Oui ben peu ou prou un cycliste normal ? - bon au fond de la classe vous sortez ! ). Je prends une bouteille de truc Vittel, pas mauvais d’ailleurs, histoire d’économiser mes bidons. Je fais l’effort rapidement de rester dans le groupe devant pour la descente. Ca roule très fort entre Corveissiat et Simandre-sur-Surant . Ca bordure un peu et les cuisses chauffent.

On attaque la dernière grosse bosse : Grand-Corent. Elle est longue mais je ne suis pas largué. Je suis assez content de tenir le rythme. J’ai des prémisses de contractions musculaires au sommet. La descente se fait à bloc. Tellement à bloc que je me vide la bouteille Vittel, débouchée et placée dans la poche arrière de mon maillot, sur les jambes et le bas du dos. J’adore avoir les jambes qui collent : un régal.

Au 100 ieme km, dans une bosse assez longue, première alerte je me fais sérieusement décrocher du groupe. Au mental je recolle dans la descente et je rejoins le groupe. Arrivent les deux terribles ascensions de Saint Martin du Mont. Un talus de 300m à 13/14% que tout le monde appréhende. J’essaie de le passer en souplesse mais mes jambes se tétanisent. Je recolle au groupe et avec étonnement je reste au contacte de mes compagnons d’échappée pour passer au sommet de la deuxième bosse de 800m agrémentée d’un ravitaillement. Il reste 25km de plat avec du vent. Le groupe met un petit peu de temps pour s’organiser mais finalement on y arrive. Bon en mallant on roule à 34-35 km/h. Un cycliste de Brion St Innocent (décidément) semblent encore très frais et prend des relais appuyés ce qui déstabilise un peu l’organisation des relais.

10 Km avant l’arrivé un motard remonte à notre hauteur et nous signale qu’un groupe de poursuivant n’est pas loin. Ce n’est pas un groupe c’est un peloton de 70 personnes emmenées tel un derny par Maxime.B, Mr Pro. Forcément on se fait reprendre. Ca part dans tous les sens. Fatigué, je suis à la fois déçu, en colère, démotivé qu’il nous ramène tout ce monde. Entre autre Mr Kiwi et Mr Chaussette qu’on avait fait l’effort de larguer dans les bosses. Un gars derrière moi me voyant me relever me pousse énergiquement. C’était un geste vraiment sympa, pour dire je ne me suis même pas retourné pour lui dire merci. Je m’en veux un peu. Me voilà reparti et deux gars sont dans la roue de Mr Pro au loin. Je fais l’effort pour les rejoindre. Je me fusille littéralement les cannes. Je me fais passer par l’ensemble du peloton et me voilà largué à 10 km de l’arrivée. C’est hyper rageant.

C’est vraiment dur de rouler à 25 à l’heure dans le vent. Cramé. Quand le mental n’y est plus c’est toute la machine qui est grippée. Je regarde tous les 200m mon compteur. Je passe la ligne vraiment fatigué et un peu écœuré que ça se finisse comme ça.
J’ai ma conscience pour moi et je peux quand même dire que j’ai roulé comme rarement j’ai roulé sur une cyclo (à mon modeste niveau). Je pense que je ne regarderai jamais le classement. Mais boucler les 136 km de la Bisou à plus de 32.3 de moyenne, ça me convient largement.

Bravo à toute l’équipe de l’organisation de la Bisou. Parcours, signaleurs, motos, repas, ravitailleur, vidéo… votre événement est remarquable. Maxime BOUET était très sympa, souriant et accessible. Vraiment il ne jouait pas la star. Chapeau

Un petit Cr en Photo du Team Chamrousse

Le VC Druillat comme à son habitude nous fait un petit reportage photo aussi.

vendredi 9 avril 2010

Montée du Vernay, Rillieux.

Ce matin un peu de vélo pour venir au travail. Je participerai surement à la bisou ce dimanche alors il n'est jamais trop tard pour s'entrainer :))

.



Avec la Montée du Vernay (De l'autre coté de la Saône par rapport au restaurant "Bocuse"), C'était la deuxième fois que je l'empruntais en vélo. Je pensais gêner les voitures qui montaient mais pas tant que ca en fait car il y a des feux. La route étant étroite on gêne plutôt les voitures qui descendent. Je ne connais pas le pourcentage (au moins 13%-14%) ni la longueur de cette grimpette (7-800m) mais on est pas loin du Hors Catégorie.

Néanmoins ca rend toute de suite, une sortie courte, beaucoup plus qualitative :)
Bon ce soir va falloir rentrer :)) (via la route des Gorges d'Enfer à Saint-Germain-Au-Mont-d'Or)

F.

mercredi 7 avril 2010

GP cycliste Fsgt au Chambon-Feurgerolles

Lundi de Pâques, c'était le Grand Prix cycliste FSGT de Chambon-Feugerolles (42) organisé par la Roue d'Or Chambon (ROC) dans la banlieue de Saint-Etienne au pied du Col de la République. Etant en week-end dans le Pilat je me suis dit que l’occasion était belle de courir dans la Loire.Le circuit était tracé dans la ZI de la Sillardière. Pour nous petits amateurs, nous n'avons que 37 tours de 1.5 km à parcourir. Le départ est fixé à 13h30. J'arrive à 12h30. Je me rends au podium pour prendre mon dossard et là je me rends compte que FSGT et UFOLEP dans la Loire c'est un peu le bazar. Toujours est-il que je paie plein tarif (10euros) histoire de bien me faire comprendre qu’il ne faut pas trop venir jouer dans ce bac à sable. On sent qu'on est dans la Loire, l'accent est bien là.
Je retourne à la voiture, monte le vélo, m'équipe et me voilà parti pour reconnaître la boucle. Deux bosses et une descente un peu technique caractérisent le parcours. La première bosse se situe 400m après le départ ; ce n’est pas vraiment une bosse mais plus un talus. Par contre,
l'autre bosse avant l'arrivée vent de face n'est pas si évidente. Mais surtout, 250 mètre avant la ligne d'arrivée se trouve un virage en épingle. Pour faire simple, si tu ne vires pas en tête ici dans le dernier tour, y a peu de chance que tu gagnes. C'est marrant de voir des maillots du coin, VC Velay, EC Pays Du Gier, ASOS Saint Galmier, VC Roanne. Le départ est donné et vu la descente un peu technique au bout de la ligne droite, je décide de passer devant et de boucler en tête. A défaut de couper la ligne en tête dans le dernier tour je la coupe dans le premier... c'est toujours ça de pris.
Les attaques se succèdent à chaque tour dans les deux bosses. Mais le vent calme toutes tentatives. Une féminine de l'AC Lyon Vaise est toujours très bien positionnée dans les 10 première places de manière constante... N'ayant pas trop de métier, je me dis que je vais calquer ma position sur elle. Elle doit surement mieux savoir courir que moi. Je note aussi que la descente en virage est super importante. Elle conditionne la ligne droite avant la bosse d'arrivée et il s'agit de la négocier au mieux, sans freiner, afin de ne pas faire trop d'effort par la suite. Je relève la tête et voilà, déjà 11 tours de négociés. C’est assez nerveux. Deux équipes occupent la tête de peloton : l'ASOS Saint Galmier et l'Espoir Cycliste pays du Gier.
Les attaques animent chaque tour. Pensant que c'est la bonne à chaque fois, j’accompagne les accélérations mais je ramène à chaque fois, au train, le peloton sur les échappés. A chaque attaque au bout de 300m les gars baissent les bras, le vent calme les ardeurs. Je tente ma chance un peu avant mi course mais l'effort produit par rapport à l'effet escompté est ridicule. Je me résigne. C'est là que l’on constate, à mon sens, que le niveau dans notre catégorie est faible car on n’arrive pas à sortir franchement.
A mi course on sent un léger ras le bol du peloton. J'en profite pour boire un peu. Les tours s'enchaînent et les jambes commencent à sérieusement chauffer. A 3 tours de l'arrivée 2 gars s'échappent et prennent 50m. Personne n'y croit sauf qu'ils résistent bien et dans le dernier tour ils ont 100m d'avance. Sous la cloche, ça se bouscule un peu et tout le monde cherche à se placer. Je passe en tête mais un coureur « de métier » me met un coup de coude en me criant quelque chose. Nerveusement je lui rétorque : « pédale au lieu crier ». Voilà les derniers 500 m avant l'ultime bosse, en tête, je travaille pour le peloton. Je tente de ramener le paquet sur les deux fugitifs. Ça n'a pas fait un pli : au pied de l'ultime difficulté, tout le monde a attaqué. J'étais un peu limite et je n'ai pas voulu prendre de risques pour jouer des coudes dans le virage en épingle avant la ligne. Les deux fuyards auront quand même eut très chaud aux fesses. Ils finissent avec le peloton dans les roues. Après la course, je fais quelques boucles au ralenti et je croise le coureur de Saint-Galmier qui m’avait interpellé dans le final. En fait il voulait me rendre service et me conseillait de ne pas passer en tête. Sympa.
Pour ce qui est de la féminine de l'AC Lyon Vaise, elle a disparu des écrans radars 5-6 tours avant la fin. J'assiste au départ de catégories supérieures. Je ne sais pas si le look fait avancer mais en tout cas la débauche de matériel est impressionnante. Pour eux le panneau indique 50 Tours.
C'était ma deuxième course et la première avec autant de monde et autant de tours à effectuer. Je pense avoir bien animé la course. Physiquement j'étais au niveau mais sans plus. Je manque cruellement d'explosivité pour les sprints et autres attaques. J'ai l'impression que dans ces courses en ligne l'explosivité tient un rôle prépondérant (contrairement aux cyclosportives par exemple). Finalement, à défaut d'un résultat, je me serai bien amusé. Je comprends mieux L.Fignon qui écrit dans sa biographie qu’il a toujours fait des courses de vélo pour s’amuser quand il était jeune. Que pour lui, adolescent, c’était avant tout un jeu.

Promis pour la prochaine course, j’essaie de me raser les guibolles:).
(Beaucoup de photographe aux abords du circuit, mais il n'ont pas l'air de vouloir les communiquer. Merci au progrès d'avoir fait un petit article)

samedi 3 avril 2010

Vent de face

Sortie qui s'est transformée en raid dans le vent de face... 12 km/h sur le plat le pouls à 160 avec le vélo qui se ballade de droite à gauche. C'est vraiment pas du tout agréable.

Voici la sortie de ce samedi matin


Profil


Tout s'est compliqué à partir de Brindas ou j'ai commencé réellement à sentir le vent. Le plus dur fut après le village de Trèves ou ca devenait limite dangereux. Un motard m'a doublé il devait rouler au ralenti lui aussi.

Mon modeste record de ce parcours est de 2h42, aujourd'hui j'ai du mettre 3H30.

Lundi j'espère avoir récupéré pour aller courir le GP Fsgt du Chambon-feugerolles dans le 42 si la météo le permet.

jeudi 1 avril 2010

Circuit du GP de reyrieux

Voila le circuit (trace) du GP de Reyrieux de dimanche:



Le profil qui n'est pas très significatif sur un si petit kilométrage

mercredi 31 mars 2010

28/03/2010 GP de Reyrieux, Ufolep

Depuis janvier, avec Pascal et Sébastien, on a planifié de parcourir pendant 3 jours les routes du Lyonnais en guise de stage cycliste de début d'année. Pascal et Sébastien font partie d'un club parisien qui "chasse" essentiellement les courses ufolep. L'occasion était bonne de les accueillir à Lozanne le temps d'un week-end prolongé pour leur faire découvrir autre chose que la vallée de Chevreuse.

Samedi sous un temps maussade nous avons roulé autour du mont Verdun (Lozanne, Dommartin, Limonest/Dardilly, Mont Verdun, Poleymieux, Anse, Lachassagne, Charnay, Alix, Frontenas, Chessy, Lozanne). Un petit tour de 75 km pour se mettre en route. Un petit tour qui tout de même pour des gens pas trop entraînés comme nous laisse des traces. Samedi soir, profitant d'une visite du centre ville de Lyon, on passe aux CyclesVeran afin de remplacer la chaîne du vélo de Pascal. Emmanuel, employé du magasin, nous "challenge" un peu sur la course du lendemain à Reyrieux (01). Je n'avais pas spécialement prévu de faire une course Ufolep mais plutôt d'emmener mon groupe de Parisiens enquiller des km du côté du Rallye de Charly. L'instinct des chasseurs d'Ufolep ressurgissant :), Sébastien mord à l'hameçon et prend date pour le lendemain à Reyrieux. Soyons solidaires.

Dimanche matin, les jambes sont encore lourdes au petit déjeuner. La sortie d'hier passée à se chamailler sur les coteaux du Val de Saône a laissé quelques traces. 11h30 les sacs sont chargés. Notre portion de pâtes "al dente" avalée nous voila parti pour Reyieux. Le départ de notre catégorie (3ieme) est à 13h30. La météo est maussade et la route détrempée. Pour moi, c'est une première : je n'ai jamais fait de course en circuit.J'appréhende un peu la chute et le fait de rouler en peloton à vive allure.

Nous reconnaissons en voiture dans un premier temps la boucle de 6.2 km. Sébastien, qui a couru toute son adolescence et plus encore en FFC, nous prodigue quelques conseils. Pascal et Seb sont très surpris de constater une bosse d'un bon km et demi sur le parcours. En général, les courses Ufolep sont toutes plates. En allant s'échauffer, Sébastien me dit "Bon oublie tout ce que je t'ai dit... ce n’est pas le plus malin qui gagnera aujourd’hui". En effet, le parcours est sélectif et le plus fort gagnera sans aucun doute. Alors qu'on termine notre échauffement, je croise un membre du TAC. Il court certainement dans la catégorie inférieure car je ne le verrais pas dans notre peloton. On récupère nos dossards. Pascal se fait remarquer avec sa licence au nom du Club PSA Citroën Vélizy (78).La personne des inscriptions pensait à une bonne blague et a demandé confirmation du club à Pascal :).13h30 Nous voila alignée au départ. Ca me fait tout drôle. Jamais je n’aurais pensé que je serais au départ d'une course comme ça un jour. Le rythme du départ me convient. Je monte la bosse dans le milieu du peloton et je suis surpris de ne pas être complètement dans le rouge pour suivre. Nous sommes 25 au départ des troisièmes catégories.

La première boucle se termine plutôt sur "un round" d'observation. Le deuxième puis le troisième tour commencent à étirer le peloton. Nous sommes vite plus qu’une douzaine aux avant poste. Sur le bord de la route, Emmanuel nous encourage. Ca fait toujours du bien. Au dessus de la bosse le vent de face à la sortie du bois calme toute attaque. On sent bien que sur le plateau au dessus de Trévoux puis dans la grande descente tout le monde "se refait un peu la fraise". Dans la grande descente sur Trévoux, la route détrempée me fait prendre la tête de la course. Je vais mener la descente en tête dans le premier tour afin d'anticiper toute chute dans "l'épingle" à 180° qui termine la déclivité. Ca fait vraiment drôle d'être en tête de course quand on n’a jamais fait de course. Le peloton n'est pas stupide, tout le monde prend le soin de virer tranquillement sans prendre de risque. Au fur et à mesure des tours la route va sécher mais ce virage sera toujours très technique à négocier sur la route mouillée.

Au 3ieme tour, un coureur des Cyclo Sport Val-de-Saône de Cailloux-sur-Fontaines tente sa chance et s'échappe mais personne n'essaie de le reprendre. Il fera un tour devant avant qu'on ne le reprenne dans la bosse. Emmanuel nous encourage encore dans le dernier tiers de la bosse.

Au sommet du 5 ieme tour, je sens que la sortie d'hier est entrain de se payer cash. J’avertis Pascal qu'il ne soit pas étonné de ne plus me voir avec lui au sommet du 6 ieme tour. Pascal est vraiment bien dans la bosse. Il est toujours dans les trois premiers du groupe de tête. Au sommet du 7ieme j'accuse le coup et je lâche 50m sur le groupe de tête. Au sommet de la bosse face au vent je fais l'effort pour recoller aux roues en vain. Je me retourne, Pascal à disparu, bizarre. Néanmoins un autre coureur de l'ES Jonage est dans ma roue et nous comblerons notre retard sur le groupe tête au début du 8 ieme et dernier tour. J'ai vraiment fait un effort conséquent pour recoller. Ca ne loupe pas à mi bosse dans le dernier tour je suis purement et simplement lâché. Puis devant je constate que mon collègue d'infortune de L'ES Jonage décrochera aussi puis encore une personne du CS Val-de-Saône. Je mettrai tout ce que j'ai pour reprendre les deux personnes devant moi mais ça sera peine perdue. On finira dans cet ordre. Les 5 devant se sont expliqués au sprint sur une arrivée très exigeante.

Ma première course Ufolep fut atypique avec peu de participants (21) et un parcours sélectif. Je me suis bien amusé car je n'étais pas dans une catégorie trop dure. Les résultats sont ici. Pascal finira en hypoglycémie sévère et Sebastien n'a pas spécialement apprécié l'enchaînement des ascensions.


Gp Cycliste de Reyrieux 2010 UFOLEP


Nous assistons à la course des 1ere et 2 ieme catégories pendant que l'on effectue quelques tours de récupérations actives sur le circuit. Emmanuel aura bien animé la course des 2nd caté jusqu'à deux tours de la fin. Super circuit, super spectacle.

                                                                                       src: VC druillat

A refaire assurément et merci à l'UC Bellevilles ainsi qu'au comité des fêtes de Reyrieux de permettre aux cyclistes de tout niveau de s'amuser sur un parcours bien sécurisé.

Photo de la part  du Fontanil  Cyclisme.

lundi 22 mars 2010

Les Gaboureaux, Ufolep

La course Ufolep de ce samedi dans l'Ain, Les Gaboureaux, s'est disputée dans le vent et la pluie.
                                                        Photos V.C Druillat(01)
Voilà une petite "revue de presse"
Je n'étais pas disponible ce samedi 20/03/2010 pour aller faire la course.La prochaine sera la bonne. ( si j'ai trouvé une chaine solide :p)

dimanche 21 mars 2010

Maillon, Rivet & Camboui

Ce matin première sortie 2010 en groupe avec le TAC. Je force un peu pour arriver à 8h30 au parking de la Tour et je sens bien que les jambes sont lourdes. Tant pis, on se glissera dans le groupe 2 si le groupe 1 visse trop.
Le parcours d’aujourd’hui reprend le circuit des 90km des 3cols. Adieu le plat à 40 à l’heure. 8h30 pétantes, le groupe 1 part. Discutant de-ci de-là, bien sur je ne les vois pas partir ; tant est si bien que je me fais la peau pour recoller. Un petit peloton de 15 cyclos s’engage dans la descente très humide du casino. La montée de Sainte Concorce remet les pendules à l’heure. Ca va trop vite pour moi. Je ne tiendrai jamais jusqu’à Vaugneray comme ca. Faire l’élastique en fin de peloton après 5km, cela augure d’une matinée longue … très longue.
Finalement à Pollionnay le rythme retombe. J’arrive à discuter avec Jean-Charles pour descendre Vaugneray. Tout le monde se « refait la fraise » avant la côte de
Châteauvieux ou Saint Laurent de Vaux. Châteauvieux la grosse difficulté de la matinée, 8km 8%. Sur le petit pont avant Saint-Laurent-de-Vaux, Henry repasse en tête. Nous voilà une quinzaine dans le premier lacet de la bosse du jour. René me passe et je lui demande ironiquement si on est bientôt en haut. Je prends l’intérieur du virage là où ca monte le plus et à ce moment précis ma chaîne se brise. Caramba. Me voila bon pour appeler la voiture d’assistance.
Je me résigne à sortir le téléphone lorsque René sort son dérive-chaîne et son attache rapide. Henri en bon chef de groupe mécanise un bon quart d’heure les mains dans le cambouis. Pendant le ce temps, le peloton se refait une santé.
Finalement l’attache rapide de René ne fait pas l’affaire et on rivete ma chaine en faisant sauter un maillon. Grâce à toute l’équipe du Tac, ceux qui ont patiemment attendu, ceux qui ont fait montre de leur qualité technique en mécanique et les autres qui ont tout simplement dit « bon faudrait pas que vous bossiez un jour à la chaine », je dis merci pour le coup de main.
A 10 h30 j’étais à la maison.

Hervé et Gratien était à la course de Loyette (69) c'était plat et venteu.

jeudi 11 mars 2010

Autour de Lyon

J'ai fait une petite sortie autour de Lyon ce midi. Je me suis glissé dans le peloton de la sortie du jeudi des Cycles Veran. 17 bonnes âmes ont bravé le froid. Malgré une tranche horaire restreinte, le parcours vallonné nous a permis de nous amuser. Connaissant très mal la région j'ai retenu Sathonay-Camp(69) et Vancia (69)

38 km ... et 10 orteils glacés  ( j'avais oublié mes chaussettes :p)

A refaire.

lundi 8 mars 2010

Dans le pilat, en mars habille toi.

L'hiver était bien présent ce matin au départ de Maclas pour une petite virée dans le Pilat par le col de Pavezin et la Croix de Montvieux. Les trois degrés en dessous de zéro au départ se sont vite transformés en -10°c avec le vent et l'altitude.





Vent de face, force 5, pendant 10 km entre Maclas(42) et Pélussin ... 19km/h sur le plat. Puis j'ai commencé à souffler une fois dans les bois du col de Pavezin même si les extrémités commençaient à sérieusement s'endolorir. J'aurais vraiment supporter un bonnet sous mon casque.

Photo du col de Pavezin, monté par le versant Pélussin.



Photo du col de la croix de montvieux, passage du tour 2008.



C'est la première fois que je freine dans une descente de col parce que j'ai trop froid :) (peut être que je suis plus affûté que les autres années :p)

Le retour vent de dos entre pelussin et maclas en plat descendant s'est négocié sur le 52*11 à 42km
/h de moyenne :). C'était vraiment le bon moment que l'on retiendra de cette petite virée.

F.
Le camp de base :)